La vie au chômage : comment la rendre positive ?

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La vie au chômage n’est pas perçue de la même manière par tous. Il y en a pour qui c’est une honte, voire un handicap dans la vie en société. Pour d’autres c’est une opportunité, un sentiment de liberté. Il y a donc deux versions : l’optimiste et le pessimiste. Si tu fais partie de la seconde catégorie, on va t’envoyer des bonnes ondes. La positive attitude au chômage, c’est maintenant !

Se concentrer sur soi

Lorsqu’on perd son emploi ou que l’on s’inscrit pour la première fois sur le site de Pôle Emploi, la recherche d’emploi devient notre priorité. On est obnubilé par l’idée de se sortir de cette situation et on en oublie de penser à soi.

S’autoriser des bonnes et des mauvaises périodes

On pense souvent que l’on doit rester fort. Que notre mental nous guide et qu’il ne faut jamais se sentir faible. Et pourtant, le chômage est une période de transition dans une carrière qu’il faut accueillir aussi bien avec des hauts qu’avec des bas.

Les émotions sont nombreuses et on passe du coq à l’âne en peu de temps. Sans que cela se transforme en spirale infernale et que l’on se retrouve attiré vers le bas, il est tout à fait logique de s’autoriser des mauvais jours.

Ils se transforment alors en boosters et permettent de rebondir le jour suivant. Si tout va bien chaque jour, une routine s’installe et c’est à ce moment là que la vie au chômage devient un piège. Un petit fleuve tranquille où l’on prend ses habitudes et à la suite duquel il est difficile de se remettre sur le marché de l’emploi.

S’écouter

Au chômage, il est très courant d’avoir l’esprit perturbé. Un dialogue incessant dans notre tête nous rabâche la même chose en continu. Selon le mental que l’on s’est forgé, le discours peut être plus ou moins positif.

S’il est négatif, il faut le prendre comme un challenge. « Tu n’arriveras à rien, tu n’es pas assez intelligent ! », ah oui ? Et bien je vais te prouver le contraire ! Fais taire cette voix qui ne t’apporte rien et avance !

Il faut imaginer que notre esprit est en fait une personne humaine, si elle était en face de nous et nous dirait de tels propos on se mettrait en colère. On n’aurait qu’une seule envie : lui démontrer que l’on est bien meilleur que cela.

Se poser les bonnes questions

Être au chômage, c’est aussi le bon moment pour se poser et faire un état des lieux de sa vie. Est-ce que j’étais vraiment épanoui dans mon ancien poste ? Est-ce que j’ai envie de rester en France ? Pourquoi pas l’étranger ? Faire une liste des « pour » et des « contre » peut être d’une grande utilité dans ces cas-là.

Pour bien faire, l’idéal est de se créer un arbre. On commence par les branches et on note tout ce qui nous passe par la tête. Que ce soit au niveau professionnel, que personnel. Où est-ce que j’ai envie de vivre ? Avec qui ? Pourquoi faire ?

Ensuite, la seconde étape s’attaque aux racines. Cela revient à lister ses compétences. On entoure celles que l’on préfère, qui nous tiennent à cœur. Sur le tronc de l’arbre, on inscrit nos talents. Qu’ils soient communs ou hors du commun, ils doivent tous y figurer. De ces talents, découleront des métiers liés.

Sous les racines, on place les valeurs que l’on possède. On les associe ensuite à un besoin. Par exemple, tu as besoin de liberté, tu peux donc y associer des horaires flexibles. De toutes ces informations, un objectif va se dessiner, c’est celui-ci qu’il faut atteindre. Il répondra à la question « qu’est ce que je veux vraiment faire ? ».

Se créer un environnement confortable

Le meilleur moyen d’être positif c’est de se constituer un environnement où l’on se sent en sécurité et qui nous permet aussi de se projeter. Il faut également faire face au regard des autres, pas toujours très plaisant.

Faire face aux réactions de ses proches

« Quoi ? Tu ne travailles plus ? Mais comment tu vas t’en sortir ? », « Alors cette recherche d’emploi ça en est où ? »… Bien trop d’interrogations qui reviennent constamment de la part de personnes proches. Pas vraiment l’idéal lorsqu’on traverse une mauvaise passe. Pourtant, c’est une étape quasiment incontournable.

Il faut savoir que la personne en face de toi réagit comme si elle vivait elle-même la situation. Paniquée et apeurée, elle ne trouve pas forcément les mots justes pour s’exprimer. Les propos sont donc plus négatifs qu’encourageants. Une fois que tu as compris ce phénomène, il est beaucoup plus facile d’appréhender de telles réactions.

Eviter les personnes négatives

On a tendance, lorsqu’on broie du noir, à s’entourer de personnes avec le même état d’esprit. C’est humain et « naturel ». Il faut à tout prix prendre sur soi et procéder à un tri relationnel. On ne te demande pas de t’isoler et de te couper du monde bien au contraire, mais bien choisir les personnes autour de toi.

Le sentiment de se faire oublier par les autres peut se présenter. Il ne faut pas avoir peur de renouer le dialogue avec d’anciens collègues ou amis. Sortir et faire de nouvelles connaissances sont des activités propices à un mode de vie positif lorsqu’on est au chômage.

Le positif attire le positif et c’est encore plus vrai lorsqu’on se retrouve sans emploi.

Rester optimiste

L’optimisme est le fil conducteur d’une vision positive du chômage. De nombreuses clés s’offrent à toi pour garder le cap et rebondir.

Apprendre à relativiser

Comme pour tout événement de la vie, perdre son emploi ne veut pas dire que tout s’écroule. Certains diront même que c’est le destin et que le meilleur est à venir. Même si au départ c’est difficile à croire, le futur nous le démontre. Pour d’autres, le chômage est un moment de récupération après avoir vécu un enfer professionnel.

Peu importe les cas de figure, il faut relativiser ! Tout problème possède une solution, il suffit juste de concentrer son énergie et son savoir-faire pour la dénicher. Il y a des choses que l’on ne peut pas changer, mais pour le reste nous sommes nous-même les porteurs du changement.

Il y a toujours plus malheureux que soi, il faut prendre du recul c’est ce qui permet de positiver une fois de plus. Surtout qu’en France, les personnes au chômage sont bien prises en charge. Retrouver un emploi, lorsqu’on est motivé, est loin d’être une mission impossible !

Fêter chaque réussite

Un autre moyen de rester optimiste : se féliciter. Et ce pour chaque petit succès. L’énergie et la force que cette célébration procure est utile pour relever des défis de plus en plus grands. Un engrenage d’ambition qui te portera vers le haut.

Tous les moments de bonheur d’une journée se savoure un par un. Chaque moment plaisant est éphémère, il faut donc en profiter au maximum et éviter les situations difficiles. Lorsqu’on s’auto-félicite le plaisir est double car il est très difficile d’assumer d’être fier de soi.

Et si tu commets des erreurs, ce n’est pas un problème car on apprend toujours de ses manquements. Rien n’est perdu d’avance, tout se gagne et se mérite. Prends-en note pour avancer encore plus loin et ne pas refaire la même chose.

Préférer l’activité à l’inactivité

Pour éviter de se morfondre sur son pauvre sort, il faut impérativement penser à autre chose. Se bouger et se trouver de nouveaux objectifs sont des solutions idéales pour lutter contre la déprime du chômeur.

Participer à des activités

Ici aussi les profils sont différents. Les activités peuvent être d’ordre physique pour les plus sportifs ou intellectuelles pour les plus cérébraux.

Le sport

Faire de l’exercice est un excellent moyen d’occuper son esprit. De plus, le moral dépend bien souvent de la condition physique. Plus tu entretiens ton corps, meilleur sera ton état d’esprit. C’est le syndrome du serpent qui se mord la queue. Ton corps va bien, ton esprit aussi, tu es donc apte à prendre les bonnes décisions.

Apprendre une nouvelle langue

Sers-toi de ta période de chômage pour faire l’apprentissage d’une nouvelle langue. Tu auras tout le temps nécessaire pour te mettre à la tâche. Il existe différentes façons d’apprendre une langue étrangère. Tu peux consulter des sites internet qui te permettent de revoir les bases et faire des exercices. Tu peux également partir en séjour linguistique en dehors de la France. Pôle Emploi peut aussi te proposer des formations. La maîtrise d’une langue est toujours un atout majeur sur un CV.

En profiter pour voyager

Pour les plus aventurier, c’est le moment ou jamais de prendre un billet d’avion et de faire ses valises direction l’inconnu. Pour de simples vacances ou même pour un séjour prolongé, partir en voyage est une alternative enrichissante qui rend le chômage positif.

Tu peux décider de partir en séjour Au Pair aux Etats-Unis par exemple. Tu découvriras une nouvelle culture, de nouvelles personnes et tu recevras même un salaire. Une belle opportunité à saisir. Si garder des enfants ne t’enchante pas plus que ça, ne t’en fais pas, il y a d’autres possibilités !

Tu peux choisir de partir en Permis Vacances Travail. Avec ce visa, de nombreux pays t’ouvriront leurs portes comme le Canada, l’Australie, la Nouvelle-Zélande, le Japon… et bien d’autres. Tu pourras aussi bien découvrir de nouveaux paysages et travailler en toute légalité. Plutôt sympa !

Beaucoup de jeunes chômeurs s’envolent vers des contrées inconnues sans perdre de temps.

Créer son entreprise

Pour ceux qui veulent garder les pieds sur terre, d’autres projets ambitieux peuvent être construits. Au lieu de chercher un nouvel emploi dans une société qui en demande toujours plus aux nouveaux employés, de nombreux jeunes se tournent vers l’auto-entreprise.

On optimise son temps de chômage pour se créer son propre emploi et lancer sa société. On la veut dynamique et surtout positive. Ce genre d’initiative ne peut qu’amener vers le haut et donner envie de s’en sortir.

Le chômage ne doit pas être perçu comme un frein mais bien une période où l’on récupère, on se pose les bonnes questions et surtout on se lance de nouveaux objectifs. C’est souvent à ce moment-là que les idées fusent et que des idées pertinentes émergent.

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